Directives d’approvisionnement: standards +
Les clients Migros savent que les produits qu’ils achètent ont tous été fabriqués dans le respect de l’homme, des animaux et de la nature. Comme en attestent les standards minimums internationaux dont Migros a contribué à l’élaboration.
Quelque 40'000 articles garnissent les rayons Migros, et nombre d’entre eux proviennent de l’étranger. Afin d’assurer une qualité et des conditions de fabrication correctes, Migros exige de ses partenaires commerciaux qu’ils respectent des standards internationaux reconnus.
Standards pour la production agricole
Tous les fournisseurs étrangers de fruits, légumes et pommes de terre doivent être certifiés selon le standard GlobalGAP (standard pour bonnes pratiques agricoles). Ce dernier garantit que les producteurs utilisent les mêmes normes dans le monde entier en termes de sécurité alimentaire et de méthodes de production, de protection du travail et de l’environnement.
Migros attend depuis quelques années des agriculteurs et fournisseurs suisses qu’ils appliquent le SwissGAP, une déclinaison suisse du GlobalGAP, et tous devront s’y conformer d’ici fin 2010.
Sécurité des denrées alimentaires
Tous les fournisseurs des denrées alimentaires transformées doivent être certifiés selon l’un des standards reconnus par la GFSI (Global Food Safety Initiative) et attestant des mesures requises en matière de sécurité alimentaire.
Exigences sociales minimales
Migros a élaboré dès 1997 un code de conduite qui engage ses partenaires commerciaux à respecter des valeurs sociales fondamentales et assure une production dans le respect de la dignité humaine. Plus de 420 entreprises du monde entier utilisent aujourd’hui ces règles intégrées dans le standard BSCI (Business Social Compliance Initiative).
Les partenaires commerciaux garantissent par écrit le respect des standards et font l’objet de contrôles. Des entreprises indépendantes effectuent régulièrement des visites d’inspection, appelées « audits » ; plus de 150 fournisseurs de Migros ont dû s’y soumettre en 2009.
Les standards évoluent en permanence, et Migros est un précurseur en la matière. En 2006, elle s’est jointe aux quatre plus grands détaillants de la planète et à d’autres sociétés d’envergure pour rassembler et harmoniser les initiatives et standards de différentes entreprises. Dans le cadre du Global Social Compliance Programme (GSCP), les entreprises commerciales entendent tirer parti de leur position sur le marché pour imposer un meilleur respect des conditions sociales et éthiques dans les régions de production.
Après l’adhésion aux standards BSCI, une nouvelle étape a été franchie dans la protection des travailleurs : depuis 2009, Migros participe à un projet pilote de l’OIT (Organisation internationale du travail) en faveur des usines textiles. « Better Work » est un programme ancré à l’échelon local qui associe activement tous les partenaires importants. L’accent est mis sur la formation initiale et continue à tous les niveaux.
Normes écologiques et sociales en matière de production
Toujours en 2009, Migros a lancé un autre projet portant sur la culture écologique du coton. Elle s’engage pour un coton plus durable dans le cadre de la « Better Cotton Initiative », dont elle est membre fondateur avec le WWF et d’autres entreprises comme Adidas, Gap et IKEA. Cette initiative est soutenue par le Secrétariat d’État à l’économie. Son objectif est de réduire l’irrigation et l’usage des pesticides dans toutes les plantations de coton.
Outre sa contribution considérable à la mise en œuvre de standards, Migros s’engage dans de nombreux groupes de travail dédiés à l’amélioration des conditions de production. L’année dernière, elle a ainsi participé activement aux réunions de la « Table ronde pour l’huile de palme de production durable » sur l’achat d’huile de palme durable.
S’agissant du café, Migros a commencé en 2009 à exiger le label Utz certified pour l’ensemble de son assortiment de base. Seuls les produits Max Havelaar, M-Budget et Sélection ainsi que certains produits régionaux ne sont pas concernés par cette exigence. Ce label garantit un café écologiquement et socialement responsable. Il permet en outre aux consommateurs d’identifier précisément sur Internet l’origine de leur café.
Le label Eco, introduit en 1996, est devenu en 2009 un standard général. Il distingue les produits dont la fabrication (filage, tissage, teinture, impression, confection) ne fait intervenir aucune matière irritante, allergène ou nocive à l’environnement, et dont les matières premières proviennent de sources durables.